Si tous les pays sont concernés par les désastres environnementaux, les populations ne sont pas impactées au même niveau et n’en portent pas la même responsabilité. Cette exposition revient sur les mécanismes de domination qui ont permis aux pays occidentaux de se développer "sur le dos" des pays à faibles revenus, en exploitant leurs ressources et leurs populations.
Aujourd’hui encore, selon nos conditions matérielles d’existence, nous n’avons pas le même impact environnemental ni le même rapport à l’écologie. Cette exposition revient sur l’histoire coloniale et le développement du capitalisme dans lesquels s’inscrit la crise environnementale actuelle. Elle montre que l’écologie n’est pas une affaire individuelle mais collective, qu’elle ne peut pas se contenter de petits gestes, mais doit être reliée aux combats pour la justice sociale, pour la décolonisation, pour les droits des femmes et des minorités de genre...
A cette croisée des chemins, de nombreux moyens d’actions existent et peuvent contribuer à freiner le désastre. Cette exposition en propose quelques-uns pour permettre à chacun·e de se sentir moins impuissant·e et de trouver ses modes d’engagement.
A qui s’adresse cette expo ?
A toutes les personnes qui se sentent concerné·es par la crise environnementale (et les crises qui lui sont liées !) et veulent comprendre et agir face à l’urgence.
Mais elle pourra plus particulièrement s’adresser aux :
- animateur·rices, professeur·es, éducateu·rices
- lycéen·nes et étudiant·es
- acteurices des luttes sociales, féministes, décoloniales, écologistes...
Composition
Panneau 1 : Tou·tes dans le même bateau du naufrage climatique ?
Panneau 2 : L’écologie, un luxe réservé aux "riches" ?
Panneau 3 : Faut-il en finir avec la croissance ?
Panneau 4 : Mobiliser pour la justice environnementale
Panneau 5 : Construire une écologie décoloniale
Panneau 6 : L’écoféminisme au croisement des luttes
Panneau 7 : Gare aux (mauvaises) solutions !
Panneau 8 : Des manières d’agir